lundi 24 octobre 2011

Une ville schizophrène





La banlieue nord

Notre parcours commence par une visite des quartiers populaires de la banlieue Nord. On remarque une sorte de complémentarité entre les quartiers chics et les quartiers populaires qui les juxtaposent, ceci est peut être une particularité de Tunis.
Le centre ville et son urbanité se manifeste beaucoup plus dans les quartiers populaires que dans les quartiers de maisons d'habitation individuelle qui caractérise les quartiers les plus favorisés.

Construction de petits commerces sur les trottoirs du Kram

Espace public ?

Beaucoup de quartiers spontanés se sont construits autour de logements sociaux construits par l'état mais largement au dessous de la demande.




Il s'agit souvent de quartiers très dense. Les maisons se solidarisent comme pour se protéger d'éventuels destructions des bâtiments plus isolés comme nous avions vu à Carthage. Il en résulte donc généralement des "no man's land" qui pourrait prendre la valeur d'espace public mais qui constituent pour les gens du quartier qu'un terrain constructible potentiel le jour ou ils en auront le besoin et les moyens.





Le Kram Est, Khereddine et La Goulette sont des quartiers de classes moyennes qui profitent de la proximité avec la mer. Ces quartiers ont soufferts de la main mise des Trabelsi qui ont procédés à des destructions de maisons ou petits immeubles typiques de cette zone pour introduire des projets hors-échelles, qui dans le cas de la goulette, devant la pression de la population s'est tranformé en "place publique".

Le Kram

Khereddine
Projet immobilier de Imed Trabelsi au bord de l'eau entre Khereddine et Le Kram


Habitation en face de la mer à La Goulette
Destruction d'un îlot d'habitation au bord de l'eau à La goulette par Imed Trabelsi 


Le bord de l'eau à la goulette
Le port "hermétique" de La Goulette
A la Goulette, nous nous promenons également dans le quartier de la petite Sicile, l'ancien quartier des italiens, qui s'est dégradé après leurs départ et qui a subit une réhabilitation ces dernières années.







Radès
Vers le port de Radès
En se dirigeant vers la fôret de Rades, nous découvrons en hauteur un quartier d'habitation typique des années 70-80 (comme on en voit à El Menzah) au coeur de la forêt. Le quartier semble partiellement autonome puisqu'il est desservi par les transports publis au moyen d'un bus et qu'il dispose d'un petit commerce de proximité, d'une mosquée et d'une école.








Ecole au rez-de-chaussé d'un immeuble

Mosquée

Mornag



Nous décidons de sortir de la ville de Tunis et de visiter des constellations urbaines dans la périphérie rurale de la ville. Ce sont souvent des vieux centres ruraux qui s'urbanisent petit à petit jusqu'à faire partie intégrante du Grand Tunis, ce qui pose beaucoup de questions notamment liées au transport. On touche ici concrètement les problèmes liés à l'étalement urbain à Tunis. Le tissu est incroyablement éclaté et la parcelle agricole disparaissent au profit de constructions dispersées.

Construction typique des vieux milieux ruraux à Tunis



Mosquée en construction









Entrée Sud de Tunis_Naasen

Souk de bord de route...




Successions de paysages...

Nouveau quartier

Oliviers

Souk des moutons

Quartiers populaires en face de Sebkhat Sijoumi

Sebkhet Sijoumi
Topographie


Ces quartiers se sont installés sur le relief bordant la Sebkha à l'est et à l'ouest. La couleur rouge des briques se démarque et témoigne de cette densification récente liée à l'absence de contrôle depuis la révolution du 14 Janvier. 








La forêt n'a néanmoins pas été touché et constitue une limite infranchissable.




Le tissu de ses quartiers est très proche du tissu traditionnel de la Médina ou l'introversion trône et ou l'espace public et donc les lieux ou les gens se rassemblent est caractérisé par une fonction, le meilleur exemple serait les souks et le marché.




Métro
Montfleury








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